Combien existe-t-il de chemins qui mènent au paradis ? Dieu accepte toute personne sincère, n’est-ce pas ?
Une question peut-être plus difficile que vous ne le pensiez. Feuilletez les pages jaunes de votre annuaire téléphonique. Le nôtre mentionne approximativement cinquante confessions religieuses, et il existe probablement autant de subdivisions.
Un tel étalage offre des combinaisons presque illimitées de doctrines et pratiques. Par exemple, une Église enseigne que le salut s’acquiert par les sacrements à travers le sacerdoce, alors qu’une autre enseigne le sacerdoce universel. L’une enseigne le salut par la foi seulement, l’autre insiste sur les miracles et la glossolalie. Et la liste pourrait continuer... plutôt troublant, non ?
« Mais quelle différence cela peut-il faire ? » vous vous demandez. « Dieu accepte toute personne sincère, n’est-ce pas ? Certes, il existe des milliers de groupes religieux différents, mais nous allons tous au même endroit. Nous ne faisons qu’emprunter des chemins différents. »
Après tout, c’est une bonne question : « Combien existe-t-il de chemins qui mènent au paradis ? » Jésus donne une réponse plutôt choquante à cette question :
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent (Matthieu 7 :13–14).
Il n’existe que deux « chemins » : un qui monte ; l’autre qui descend. Celui qui descend convient bien à ceux qui se contentent de solutions faciles : « Qu’importe ce que vous croyez et pratiquez — joignez-vous à la foule ! » L’autre chemin est restreint. Contrairement au premier, peu l’emprunte, et personne ne tombe dessus par hasard. Seule l’âme qui cherche peut trouver le chemin qui mène à la vie éternelle.
Nous devons affronter la triste réalité qu’une multitude (de soi-disant chrétiens) marchent sur le chemin spacieux sans le savoir. Jésus a dit :
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité (Matthieu 7 :21–23).
Ses paroles sont claires, n’est-ce pas ? Le Seigneur ne se laisse pas émouvoir par le nombre de bancs occupés dans les Églises. Un édifice dispendieux ou une belle chorale ne L’impressionne pas du tout. Le credo pieux, le rituel solennel et le prêtre bien vêtu ne gagnent pas Sa faveur. Un vaste programme missionnaire prospère ne reçoit pas nécessairement Son agrément.
Quelle est la caractéristique de l’enfant de Dieu en route vers le paradis ? La réponse de Jésus est sans équivoque : « Celui qui fait la volonté de mon Père. » Un vrai croyant connaît le Père et fait Sa volonté. Christ, en retour, le reconnaît et lui donne la vie éternelle.
La Bible compare la relation entre l’Église et Jésus-Christ avec celle du corps physique à la tête : « Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :18). Tout comme le corps est contrôlé par le cerveau (la tête), ainsi l’Église est gouvernée par Jésus-Christ. Il est l’autorité, l’intelligence et la force vitale de l’Église, qui fournit en retour les membres (pieds et mains) par lesquels Il œuvre dans le monde.
Cela suggère non seulement une relation intime entre Jésus-Christ et chaque membre, mais aussi un lien intime entre les membres eux-mêmes. « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ » (1 Corinthiens 12 :12). Aucune partie de notre corps ne fonctionne indépendamment des autres ; tout le système travaille ensemble pour le bien du corps. Il en est ainsi dans l’Église de Jésus-Christ ; aucun membre ne sert ses propres intérêts, mais contribue à la vie de l’organisme spirituel.
Qui est-ce qui distingue cet organisme divin de toutes les autres confessions religieuses ? Considérez avec attention les points suivants :
Croire en la Bible implique beaucoup plus qu’un simple consentement à Sa vérité. Cela veut dire croire qu’elle est la révélation divine de la volonté de Dieu aux hommes. Elle représente donc plus qu’un livre parmi tant d’autres sur une étagère poussiéreuse. Elle s’applique à nous tous — aujourd’hui ! Jésus a dit : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6 :63).
Le Nouveau Testament — les Évangiles et les lettres apostoliques — doit être obéit dans sa totalité. Jésus dit :
... Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande (Matthieu 7 :24–27).
L’apôtre Paul écrit :
Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur (1 Corinthiens 14 :37).
Une assemblée biblique croit au message de la Bible dans sa totalité. Les théories de l’homme naissent et disparaissent ; la Bible demeure inébranlable. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24 :35).
De plus, la Bible demeure une révélation complète : Toutes idées contraires à elles ne sont que tromperies : « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » (Galates 1 :8). L’assemblée biblique reconnaît la Bible comme étant la Parole même de Dieu. Elle est complète et permanente.
Christ l’a commandé Lui-même :
... Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28 :18–20).
En raison de ce mandat, la vraie Église enseigne, partage et promeut la vérité à l’humanité. Elle reconnaît la Bible, non comme un tremplin de la réforme sociale, mais comme une source purificatrice du péché. Elle trouve en ses pages non une occasion pour sauter sur la dernière mode pseu-do-spirituelle, mais un message d’espoir pour les perdus et les mourants. La vraie Église promeut non pas des fragments isolés de la vérité, ni ce qui est populaire, mais la vérité pure. Elle interprète la Parole conséquemment : en fonction du contexte, et en rapport avec les autres passages qui traient du même sujet. Elle distingue convenablement l’Ancien Testament et le Nouveau, en reconnaissant que le Nouveau remplace l’Ancien, et lui est nettement supérieure. Une assemblée biblique, toujours minoritaire, observe ces enseignements malgré l’opposition, le ridicule et même le martyr.
Voici la mise à l’épreuve d’une vraie foi : Elle doit toujours produire des œuvres. La foi peut être mesurée en fonction de son obéissance (1 Jean 2 :3). Les passagers du Titanic refusèrent de s’embarquer sur les canots de sauvetage jusqu’à ce qu’ils surent que le navire coulait.
Selon Jésus, les bénédictions de Dieu ne reposent pas sur ceux qui sont bien informés, mais sur les âmes obéissantes. « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13 :17). « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14 :23). L’amour de Dieu nous a donné Ses commandements ; et c’est notre amour envers Dieu qui nous pousse à les obéir. L’assemblée biblique ne voit pas la Bible comme un porte-bonheur ou comme une arme théologique pour mieux s’adonner à l’art de la rhétorique, mais comme un message à croire et à pratiquer volontairement au quotidien. Ainsi, l’Évangile est un mode de vie plus qu’autre chose (Actes 5 :20).
De manière générale, le christianisme moderne, a perdu ce concept. Les intérêts sociaux l’emportent. L’Évangile perd sa saveur lorsque les sketches et les films sont introduits. L’adoration de Dieu et la prière sont négligées aux dépends des activités sportives. La vie sacrificielle et les dons spirituels diminuent, alors que les ventes de pâtisseries et les tombolas apportent les revenues nécessaires à l’entretient de « la machine. » Bien des assemblées ne possèdent pas plus de valeurs spirituelles que les clubs d’horoscope ou de taro.
De toute évidence, la vie d’une assemblée pourvoie une dimension sociale saine, mais son rôle primordial est spirituel : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour » (Hébreux 10 :24–25). Afin de croître, tout chrétien a autant besoin de nourriture spirituelle que d’une communion spirituelle avec d’autres croyants. Il a besoin de se faire rappeler certaines vérités, d’être averti et encouragé par des croyants plus mûrs que lui. Tout cela est fourni, non dans un contexte de plaisirs et de jeux, mais dans le cadre d’un travail collectif d’une assemblée où le vrai amour est démontré, c’est à dire partagé :
À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jean 13 :35).
Chaque membre se sacrifie volontairement pour le bien spirituel d’autrui :
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15 :13).
Un prédicateur déclara une fois : « J’enseigne la Parole de Dieu. Ce qu’en font les gens, c’est entre eux et Dieu ! » Un fermier pourrait aussi bien dire, « Je remplis la mangeoire deux fois par jour ; si mon bétail ne prospère pas, c’est son problème ! » Comme c’est insensé ! Ce n’est pas un hasard que Jésus Lui-même appelle Ses disciples « mes brebis. » Les brebis sont des créatures utiles, mais laissées à elles-mêmes, elles deviennent étonnamment stupides et vulnérables. Elles ont besoin d’un berger, d’un enclos, d’une protection : Elles ont besoin d’attention. Les brebis de Jésus ne font aucune exception.
Dieu guide ses brebis à travers l’assemblée et ses pasteurs. La Bible impose aux anciens de l’assemblée l’autorité et la responsabilité de guider ses membres vers une vie sainte. « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage » (Hébreux 13 :17). Ainsi, Dieu sous-entend que les pasteurs doivent dépasser la simple assurance que les membres obéissent aux commandements de la Bible. Les principes bibliques doivent être appliqués, donc réglementés. Le port de vêtements modestes, par exemple, constitue un principe biblique. Mais qu’est-ce que la modestie exactement ? Dix personnes auraient dix réponses différentes. La Parole de Dieu ne change jamais, mais le monde lui, change rapidement et l’Église doit surmonter les épreuves qui l’assaillent. Pour ce faire, avec l’aide du Saint-Esprit, elle doit établir un règlement et exiger son observance, sinon même les principes seront condamnés à disparaître.
La pureté est synonyme de sainteté. Puisque Dieu est Saint, il exige toujours la sainteté de Son peuple.
« Selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1 :16). En fait, sans elle Il n’offre aucune espérance de vie éternelle : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 :14). En Éphésiens 5 :27, le même principe s’applique à l’Église : « Afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Il ne tolèrera jamais le péché. Si nous ne nous repentons pas de tous nos péchés, si nous ne les lavons pas par le sang du Christ, nous ne pourrons entrer dans le royaume de Dieu.
Quel que soit le péché qui se manifeste dans les membres de l’assemblée, celle-ci ne devrait en aucun cas l’ignorer. Il se répand comme le cancer, afin de contaminer tout le corps. « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? » (1 Corinthiens 5 :6b). Si le coupable résiste à l’aide de ses frères, il n’y a pas d’autre choix que de rompre officiellement ses rapports avec l’assemblée. Jésus dit :
Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux (Matthieu 18 :15–20).
Celui qui vie dans le péché a déjà rompu ses rapports avec Christ ; maintenir ses liens avec l’assemblée ne fait que lui donner un semblant de sécurité et un faux espoir du salut. L’assemblée biblique protège sa pureté de près en ôtant le péché qui né en son sein.
Cher ami, la Bible contient toutes les directives nécessaires à une vie spirituelle abondante. Vous ignoriez peut-être certains desdits enseignements. Lisez-les dans votre Bible. Étudiez-les vous-même, pour savoir s’il en est ainsi (Actes 17 :11). Rappe-lez-vous que si vous désirez vivre pour Dieu et être accepté de Lui, vous aurez besoin de l’aide et de la communion d’autres croyants, chose que seule une assemblée biblique puisse réellement vous offrir.
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