La bonne façon de s’occuper des manquements

On trouve beaucoup d’exemples de manquements dans la Bible. Que pouvons-nous apprendre dans les Écritures pour nous aider à nous en occuper ?

On trouve beaucoup d’exemples de manquements dans la Bible. Que pouvons-nous apprendre dans les Écritures pour nous aider à nous en occuper ?

Il existe une bonne façon de s’occuper des manquements des autres. Par la plume de Jean, Dieu dit : « Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il la donne- ra à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier » (1 Jean 5:16). Les défauts et les faiblesses involontaires sont quelquefois des péchés, mais ce ne sont pas des péchés qui mènent à la mort. S’ils ne méritent pas l’admonition fraternelle, ce sont malgré tout des manquements et ont donc des conséquences dans notre vie, nos foyers ou nos communautés. Nous devrions donc prier pour notre frère. Il est possible qu’il ne soit même pas conscient de tels manquements dans sa vie. Contrairement à nous, Dieu, par le Saint-Esprit, peut œuvrer dans sa vie et lui faire prendre conscience de ces manquements et lui donner la grâce de surmonter ses défauts.

Cependant, nous devons considérer aussi la possibilité que ce que nous regardons comme les défauts de notre frère puisse en fait être notre propre problème. Il est possible que nous remarquions plus particulièrement les manquements de notre frère parce qu’ils sont les mêmes que les nôtres. Peut-être que nous comprenons mal la situation ou que nous portons un jugement en fonction de commérages biaisés ou même complètement faux. Lorsque l’on prie à propos de ce péché « qui ne mène point à la mort », Dieu peut faire un miracle d’amour dans notre cœur envers notre frère ; l’offense peut se fondre complètement dans l’amour qui couvre une multitude de péchés.

Mais il existe une bonne façon de s’occuper des péchés, des fautes graves, qui appellent à une admonition fraternelle. Dans cette situation, nous n’osons pas ne rien faire ou ne faire que prier. « Qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » (Jacques 5:20). Nous sommes responsables du bien-être de notre frère. Dans ce sens-là, nous sommes le gardien de notre frère.

Pensons à nos propres fautes. Il existe une mauvaise façon de s’occuper des manquements dans notre propre vie. Le roi Saül en est un exemple classique. Il a blâmé « le peuple » et a imploré : « Honore-moi. » L’orgueil nous empêche d’être francs et de faire face à nos fautes. Peut-être que nous nous disons que ce frère offensé est trop sensible, que nous sommes simplement « comme ça », qu’il ne faut pas faire attention à nous. De plus, l’orgueil nous empêche aussi de nous repentir. Nous pensons peut-être que c’est trop humiliant, qu’il faut éviter et cacher cette faute. Le temps adoucira l’amertume.

Alors, comment devrions-nous nous occuper de nos manquements ? Il faut que nous fassions preuve d’humilité et que nous cherchions à avoir la bonne attitude envers Dieu et nous-mêmes. Il nous faut accepter la responsabilité de nos manquements et nous repentir en confessant notre péché et en l’abandonnant. Il faut que nous écoutions la voix de l’Es- prit, par la lecture de la Bible, par notre conscience et par l’admonition fraternelle. Nous avons besoin de confesser nos fautes et nos manquements à Dieu et aux autres. « Confessez donc vos péchés les uns aux autres... » (Jacques 5:16).

Ceux qui ont une conscience sensible ont souvent besoin d’aide pour gérer leurs manquements. Ils peuvent avoir besoin d’un mentor pour les aider à faire le tri entre les différents problèmes et trouver le repos. Avons-nous délibérément essayé de tromper quelqu’un, ou est-ce un manquement involontaire ? Même si nous devons être prêts à faire ce qu’il faut pour régler l’affaire, nous devons aussi accepter notre humanité et la grâce de Dieu. Satan, l’accusateur des frères, fera tout pour nous garder perturbés par des petits manquements « et si », des manquements que nous devrions laisser reposer et laisser en arrière.

Mais les péchés qui sont connus dans la communauté ou qui blasphèment le nom de Dieu et de Son Peuple, devraient être réglés devant l’Église, ce qui permettra aussi de profiter de l’appui et des prières de l’Église pour nous aider à la victoire.

Comment pouvons-nous être certains que les manquements du passé sont vraiment des problèmes réglés ? « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Dieu est fidèle. Il ne manque jamais de pardonner les péchés que nous Lui confessons. Il est juste lorsqu’Il pardonne nos péchés, c’est-à-dire qu’Il est équitable ; Il s’occupe de la même façon de tous. « À cause du travail de son âme [du Christ], il [Dieu] rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités » (Ésaïe 53:11). Le prix de la rédemption suffit toujours à nous laver de nos péchés si nous les confessons et si nous les abandonnons.

Si nous luttons encore avec des doutes, Dieu nous a donné des parents et d’autres gens fidèles dans l’Église qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce qui se passe. Appliquons l’admonition de 1 Jean dans notre vie. Notre lutte contre nos défauts et nos faiblesses ne dure qu’un temps. Nous ne souffrirons pas des faiblesses de la chair au ciel.

Et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles (Apocalypse 14:5).

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