L’essence du christianisme

Un aspect de toute étude est la découverte de ses composantes essentielles. Nous pourrions réduire le sujet du christianisme à trois éléments essentiels : une créature nouvelle, la foi qui est agissante par la charité, l’observation des commandements.

Une créature nouvelle

Un aspect de toute étude est la découverte de ses composantes essentielles. Nous pourrions réduire le sujet du christianisme à trois éléments essentiels : «une créature nouvelle » (Galates 6:15), « la foi qui est agissante par la charité » (Galates 5:6), et « l’observation des commandements» (1 Corinthiens 7:19). Ensemble, ces trois aspects comprennent l’essence du christianisme. Cette première partie se centre sur l’aspect d’être une créature nouvelle.

Ce qui est nouveau est excitant et plein d’énergie. C’est ainsi avec le chrétien. Il n’a pas été reformé ; il a été transformé. Il est nouveau !

Une fois, j’ai vu une vieille auto dans un dépôt de ferrailleur. Il n’y avait rien de son apparence qui me parlait de sa puissance ou de son utilité. Sa gloire ancienne était partie. L’herbe poussait autour de sa peinture fanée. Un arbre d’une certaine taille poussait à l’endroit où il y avait le moteur autrefois. La vieille auto était désespérément prise et sans puissance. Elle ne pouvait pas bouger même si elle l’aurait voulu. Toute espérance pour ce véhicule sans valeur ne reposait que sur les autres.

Autrefois, nous étions comme cette vieille auto, vide de toute valeur et en besoin d’un nettoyage et d’un bon moteur. Le diable nous a ruinés. Notre nature de pécheur nous a piégés. Nous étions corrompus par le péché et rouillé par sa culpabilité. Nous ne pouvions rien faire pour nous avancer vers le Seigneur.

Certaines personnes trouvent une satisfaction dans la restauration d’une auto ruinée. Pour restaurer le véhicule, cela leur demande beaucoup de travail sur la carrosserie et dans l’intérieur. Donc, il faut rénover beaucoup dans ce qui n’est pas visible de l’extérieur.

Dans un sens infiniment plus grand, Dieu se réjouit de nous restaurer de la corruption du péché. Quand Il nous a restauré, Il a fait de multiples miracles instantanément. Il nous a libéré de la tyrannie du diable et de la prise inexorable de notre nature adamique. Il nous a lavé de la culpabilité du péché. Nous appelons cela la justification. Il nous a permis de mener la vie sainte. Parfois nous appelons cela habilitation du Saint-Esprit. Il a pris Sa juste place comme notre guide par la direction du Saint-Esprit (Jean 16:13). Dieu demeure littéralement en l’homme nouveau (Jean 14:17) !

Depuis le jour de notre conversion, notre Seigneur continue à nous refaire, mettant Son doigt dans des domaines de faiblesse qu’Il désire perfectionner en nous. Ce renouvellement continu s’appelle sanctification.

Toute reconnaissance pour cette créature nouvelle est due à Dieu. C’est Son Esprit qui a fait tout le travail et Son Fils qui a payé tous les frais. Notre participation n’était que d’accepter le cadeau de cette transformation. En essayant de calculer Son énorme dépense, nous nous trouvons très peu fructueux. Nous ne pouvons pas comprendre que le Très Haut s’abaisserait à ce point. Nous l’appelons l’Amour. Mais le nom de Sa motivation n’enlève rien à son mystère. Mais nous pouvons dire avec la foi simple de l’aveugle guéri : « Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois » (Jean 9:25b).

« La foi qui est agissante par la charité »

Voici un autre aspect essentiel du christianisme : « la foi qui est agissante par la charité » (Galates 5:6).

Par cette expression, l’apôtre Paul aidait ses frères juifs à reconnaître que leur confiance ne devait pas être mise dans l’observance de la Loi de l’Ancien Testament, mais plutôt dans le rachat et la propitiation du Christ pour la justification. Jésus avait accompli la Loi mosaïque, ainsi, ils n’étaient plus liés par cette norme à la loi ancienne. L’exigence de Dieu avait transformé et remplacé les sacrifices d’animaux par la réponse d’un cœur sincère dans la foi.

Dieu ne S’intéressait-il plus au péché ? Bien sûr que oui. Mais maintenant, Il emploie des moyens plus perfectionnés pour libérer l’homme du péché. Au lieu de donner à l’homme un ensemble de lois pour régner sur sa nature de pécheur, Dieu aide l’homme à se libérer avec l’aide de Sa puissance. Le Saint-Esprit est devenu le facteur motivant et contrôlant pour le croyant.

La liberté en Jésus-Christ signifie que nous sommes affranchis de notre penchant aux désirs de pécher et que nous avons la liberté de choisir au non, d’être libres. « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5:16). Cependant, Dieu n’enlève pas simplement les actes du péché ; Il les remplace par du meilleur.

Depuis des siècles, les Écritures ont appelé les croyants à pratiquer l’amour. L’Ancien Testament a ordonné « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19:18b) ; et le Nouveau Testament exhorte : « rendez-vous par la charité, serviteurs les uns des autres » (Galates 5:13b).

L’amour a son origine en Dieu. Dans son état naturel, l’homme ne peut grandir dans l’amour spirituel. Mais quand l’homme décide d’abandonner son orgueil pour permettre à Dieu d’entrer dans son cœur, l’amour de Dieu commence à le transformer. Cela lui permet d’aimer son prochain comme lui-même. Par la suite, il partagera ses sentiments et ses fardeaux avec ses frères. C’est naturel que les frères se protègent entre eux. Cependant, la vigilance est nécessaire pour maintenir cet engagement désintéressé au bien-être de nos frères.

Bien qu’il ne nous domine plus, — le moi — ne meurt pas quand le Consolateur prend le contrôle. Il continue à crier comme Athalie, « Conspiration ! » et demande d’être rétabli (2 Chroniques 23:13). Si on accorde la volonté — au moi —, l’amour ne peut demeurer. Et puis, encore une fois, chaque homme chercherait sa propre gloire au détriment de son frère. Peu étonnant que Paul a protesté : « Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:15).

La foi rend possible la confiance en Dieu. L’amour et ses expressions manifestent que cette confiance fleurit.

Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? (Galates 5:6-7).

Garder les commandements

Garder les commandements est encore une autre partie essentielle de la vie chrétienne. Le mot commandement et ses variantes sont employés des centaines de fois à travers les Écritures. Nous limiterons cette discussion à sept aspects des commandements.

  1. Garder les commandements comme preuve de notre amour de Dieu. Jésus a dit simplement : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:15). La désobéissance envers Dieu, combinée avec une expression d’amour pour Lui, est le pharisaïsme ; mais l’obéissance certifie l’amour sincère.
  2. Garder les commandements comprend l’amour pour ses semblables. Quand on a demandé à Jésus quel était le plus grand commandement de l’Ancien Testament, « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu... C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37–39).
  3. Garder les commandements est preuve de salut. L’apôtre Jean a écrit : «Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu » (1 Jean 2:3). Ceux qui disent et ne font pas ne sont pas sauvés.
  4. Garder les commandements nous amène des réponses à nos prières. « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:22). Dieu accorde des ressources additionnelles à ceux qui suivent les directives qu’Il a déjà données.
  5. Garder les commandements fait partie de notre fidélité à l’exemple du Christ. Remarquez Ses paroles : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour » (Jean 15:10). Nous aimons vraiment imiter le Christ, notre Frère Aîné.
  6. Garder les commandements est un délice. Le Psalmiste a écrit ceci : « Tes commandements font mes délices » (Psaume 119:143b). Dans le Nouveau Testament, nous trouvons que l’apôtre Jean avait des sentiments semblables : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3).
  7. Garder les commandements nous accordera l’entrée dans la nouvelle Jérusalem. En suivant les commandements du Nouveau Testament celui du repentir et de l’obéissance, Dieu nous accordera le don indicible du ciel lui-même ! « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (Apocalypse 22:14).

« Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ecclésiastes 12:13).

Detay
Lang
Français
Otè
Lynn Witmer
Edite
Lamp and Light
Sijè

Retounen nan Lis la