Jésus aurait pu entrer dans la politique afin de réclamer un trône terrestre. Il aurait pu l’obtenir par la voie diplomatique lorsque le diable lui offrit tous les royaumes de la terre pour qu’Il l’adore. Pourquoi Jésus refusa-t-il ces occasions ?
Jésus aurait pu entrer dans la politique afin de réclamer un trône terrestre. Il aurait pu l’obtenir par la voie diplomatique lorsque le diable Lui offrit tous les royaumes de la terre pour qu’Il l’adore (Matthieu 4:8–10) ; et c’est pour cette raison que Jésus le censura.
Jésus aurait pu s’emparer d’un royaume terrestre après avoir soigné cinq milles personnes, mais quand Il réalisa qu’ils étaient au point de Le couronner par force, Il refusa et s’en alla de là (Jean 6:15). Aussi, Jésus aurait-Il pu s’emparer d’une couronne terrestre à travers Sa popularité lors de Son entré triomphale à Jérusalem, monté sur un ânon, au sein des acclamations spontanées provenant de la foule. D’autre part, la parade inaugurale était en pleine procession (Jean 12:12–15). Cependant, Jésus choisit de purifier le temple.
Pourquoi Jésus n’acquiesça-t-Il pas ces occasions ? La réponse se trouve dans le quatrième événement qui suit.
Quand Jésus fut présenté auprès de Pilate pour être jugé et que les sondages montrait que Sa popularité était en baisse, Pilate Lui demanda s’Il était bien le roi des juifs. Mais Jésus répondit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. [...] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi » (Jean 18:33–36).
Il aurait pu saisir le trône par la force militaire, car non seulement ses serviteurs se seraient-ils battus, mais Il aurait également pu appeler douze légions d’anges des réserves célestes pour écraser l’ennemi et s’asseoir sur le trône en toute sécurité (Matthieu 26:53).
De plein gré, Jésus céda à la volonté et aux désirs des dirigeants ecclésiastiques et séculaires de Son temps. Il est claire que Jésus avait autre chose en tête qu’un royaume terrestre pour Lui et Ses disciples.
Il semblerait qu’à un moment les disciples étaient prêts à se battre pour Christ. Notons ce que Pierre fit de son épée. Ceci-dit, après la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, Pierre inclut, ils étaient tous prêts à abandonner leurs épées. Ils prêchaient tous l’amour du prochain et la non-résistance.
Le concept qu’il y a et qu’il doit y avoir une séparation entre l’église et l’état devient évident dans de telles occasions. Ce concept est clair dans les écrits des apôtres également (1 Pierre 2:9, Romains 13).
Jésus concéda à Pilate qu’il avait une certaine mesure d’autorité et de pouvoir. Paul aussi déclara que les autorités qui existes ont été instituées par Dieu (Romains 13:1).
Comment les chrétiens peuvent-ils rendre le respect que mérite le gouverneur et en même temps refuser la participation en politique ? Simplement. Il existe deux royaumes et nous devons choisir lequel nous voulons suivre tout comme Jésus et Paul.
Il existe deux royaumes, mais il existe aussi deux citoyennetés et deux constitutions, deux centres d’enregistrement et deux isoloirs, tous deux cachés par des rideaux. Dans une démocratie ils sont cachés pour l’intimité, et l’isoloir du chrétien se trouve dans sa chambre privée, où il peut être seul et faire son choix : la volonté de Dieu ou la sienne.
Plusieurs questions peuvent se poser. Comment le chrétien peut-il voter dans deux isoloirs, lorsque leurs buts sont tellement différents ? Comment peut-il voter pour le commandant en chef de l’armée quand les disciples de Jésus n’utilisent pas la force ? Ou voter pour le député local ? Ou pour imposer la peine capitale alors que le chrétien ne tue pas et préférerait souffrir le mal plutôt que de le pratiquer (1 Corinthiens 4:12 ; 6:7).
Le chrétien possède une double citoyenneté : l’une céleste et l’autre terrestre. Cependant, sa première loyauté est céleste et il ne désobéira pas à celle-là pour plaire à l’autre. En même temps, il obéira joyeusement aux lois terrestres, tant qu’elles ne sont pas contraires aux lois célestes. C’est une bonne chose que d’obéir aux limitations de vitesses imposées par l’état, car cela rend hommage aux deux royaumes, mais « le port de l’épée » ou voter pour que quelqu’un d’autre la porte à notre place seraient en complète désobéissance à Dieu. Les chrétiens sont en effet une nation de rois et de prêtres à leur Dieu.
Les chrétiens ont pour constitution la Parole de Dieu. Leurs noms sont enregistrés dans le livre de vie de l’Agneau et c’est pour cela qu’ils possèdent la puissance de Dieu. Sa volonté est devenue leur volonté et ils ne voudront jamais s’opposer à l’accomplissement de Sa volonté sur terre en votant sans connaître Sa volonté.
L’apôtre Paul dit que « les autorités qui existent » ont été instituées par Dieu. Il vivait à l’époque de Néron, l’homme qui ôta sa vie. D’un point de vue humain, Paul n’aurait jamais voté pour lui. Mais il déclara cependant que l’autorité de Néron était certainement instituée par Dieu. Lequel d’entre nous voudrait se trouver en train de voter contre Dieu ?
Si les chrétiens entrent dans l’armée, votent ou tiennent un poste politique, ils sont de ce monde (2 Corinthiens 6:14, 17–18). Et si leur vote place un croyant dans une fonction politique et qu’il continue à être un membre de l’église, soyez prévenu, car désormais le monde aussi est dans l’église. Dans peu de temps l’église ne retiendra plus les traits d’une épouse pure et sainte.
Elle est devenue Babylone la grande, le symbole du système religieux qui a commit l’adultère avec le monde. Jean le révélateur nous averti qu’elle est tombée, qu’elle est tombée ! Nous ne voulons pas en faire partie.
« Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux [...]. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18:2, 4).
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